vendredi 21 août 2009

Schisme et sédévacantisme.

Voici quelques extraits (trouvés par John Daly) de canonistes et théologiens confirmant le fait que quand même les sédévacantistes erreraient, on ne pourrait pour autant les considérer pour schismatiques :

  • «Enfin ne peuvent pas être comptés parmi les schismatiques ceux qui refusent d’obéir au Pontife Romain parce qu’ils considèrent sa personne digne de soupçon ou douteusement élue…» [Wernz-Vidal : Ius Canonicum, vol. vii, n. 398]

  • «Il n’y a pas de schisme si l’on…refuse l’obéissance dans la mesure où l’on…soupçonne la personne du pape ou la validité de son élection…» [Szal, abbé Ignatius: Communication of Catholics with Schismatics, CUA, 1948, p.2]

  • «… n’est pas schismatique qui refuse la soumission au pontife pour avoir des doutes probables concernant la légitimité de son élection ou de son pouvoir…» [de Lugo: « Disp., De Virt. Fid. Div »., disp xxv, sect iii, nn. 35-8]

jeudi 20 août 2009

Quelque chose de nouveau

Voici LA PAGE LIBRE DES TÉMOINS DE L'ANCIEN MONDE. Nous entendons par «ancien monde» ce monde que le Nouvel Ordre Mondial s'attache à briser tout à fait, à faire disparaître absolument. Nous nous revendiquons comme les derniers témoins de l'ordre ancien dont l'apothéose fut le Moyen-Âge : soucieux des questions métaphysiques ; où le spirituel passait avant le matériel ; où l'humanité chantait presqu'à l'unisson les gloires du Rédempteur Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Cette page se veut libre et ouverte à tous. Nous désirons que ce blog soit un lieu de débats et d'échanges, passant outre les clivages doctrinaux qui séparent les catholiques dispersés par la crise de l'Église. Notre-Seigneur ne nous a-t-il pas averti ? Percutiam pastorem, et dispengentur oves gregis, Je frapperai le pasteur et les brebis du troupeau seront dispersées [Matt. xxvi, 31] : par conséquent, l'autorité étant absente — ou à tout le moins défaillante, — le pasteur ayant été manifestement frappé comment reprocher au troupeau sa dispersion ?

Certaines brebis s'attachent à rester bien au milieu du pâturage par fidélité au pasteur disparu ; d'autres, curieuses, s'éloignent un peu sans franchir la clôture ; et peut-être le plus grand nombre étourdis par l'apparente verdeur des champs alentours quittent le vieux pâturage laissé sans berger.


LE DERNIER DES TRÉMOLINS.